Haut-Katanga : la mine d’Uranium de Shinkolobwe menacée par les creuseurs artisanaux de la région

Haut-Katanga : la mine d’Uranium de Shinkolobwe menacée par les creuseurs artisanaux de la région

Environ 57 jours depuis que le gouvernement provincial du Haut-Katanga a été saisi de l’exploitation frauduleuse de la zone interdite de Shinkolobwe, qui est une mine d’uranium, de cobalt et de cuivre, située à 25 km à l’ouest de la ville de Likasi, dans le territoire de Kanbove. Mais les agitations continuent de se faire sentir.

Une délégation du conseil provincial de sécurité conduite par le numéro un de la province, Jacques Kyabula Katwe a inspecté les travaux de sécurisation du site, a-t-on appris des sources du gouvernorat ce jeudi 21 octobre.

“Nous sommes venus inspecter le système mis en place de sécurisation du site de Shinkolobwe. Je suis satisfait de voir que nos éléments qui sont ici font du bon travail et sécurise le site contre tout exploitation illégale du site de Shinkolobwe”, a dit Jacques Kyabula Katwe.

Au mois de septembre 2021, les activités de deux entreprises minières : Lualaba Mining et KAPM, exploitant près du site de Shinkolobwe ont été suspendues par le ministre congolais de la recherche scientifique, José Mpanda.

Quant au Vice-gouverneur Jean-Claude Kamfwa Kimimba qui ajoute la troisième entreprise : “La Gecamine doit également suspendre ses activités aux alentours du site de Shinkolobwe”, qui selon eux, favorise l’exploitation illicite.

Le gouvernement provincial a pris la mesure de borner les limites de la zone interdite. Ces mesures ont été prises pour lutter contre l’exploitation clandestine de cette mine.

Le site minier de Shinkolobwe a été suspendu officiellement depuis les années 1960 et gardé par l’armée congolaise jusqu’en 1997, la mine est gérée par la Gécamines.

La mine de Shinkolobwe a fourni l’uranium qui a servi à la bombe atomique larguée à Hiroshima en août 1945 au Japon.

Jean-Robert Djema/L’INTERVIEW.CD