L’édition 75 de l’examen d’État pour la session 2022-2023 a été lancée à Goma, le lundi 26 juin, par le gouverneur de la province du Nord-Kivu. Dans un contexte de sécurité tendu, marqué par l’occupation de certaines régions de la province par les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda, cette session d’examen attend 62 622 finalistes.

Cette année, les candidats des cycles courts et normaux sont répartis dans trois provinces éducatives du Nord-Kivu. La première province, Nord-Kivu I, a mis en place 54 centres d’examen pour cette session, soit une baisse de 22 centres par rapport à l’année précédente où elle en comptait 77.

La province Nord-Kivu II, quant à elle, a vu une augmentation du nombre de ses centres d’examen. Elle en a organisé 84 cette année, contre 77 l’année dernière. Cette augmentation est due à la délocalisation de sept centres supplémentaires en raison des troubles causés par le M23.

Pour sa part, la province éducationnelle du Nord-Kivu III a réussi à organiser 40 centres pour cette session d’examen.

Les autorités provinciales, ayant pris toutes les précautions nécessaires pour assurer un déroulement sans incident de ces épreuves, ont confirmé que tous les élèves dont les centres ont été délocalisés ont bel et bien passé leurs épreuves sur les sites de délocalisation.

La cérémonie officielle de lancement de l’examen d’État au Nord-Kivu s’est tenue en présence de nombreuses personnalités de la province et d’une délégation spécialement venue de Kinshasa pour l’occasion.

Zola NKOSI/L’INTERVIEW.CD

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