L’organisation des Nations Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture (UNESCO), forme depuis lundi 23 août dernier, les prestataires des radios communautaires sur le soutien psycho-social des populations affectées par l’éruption volcanique et autres catastrophes naturelles à Bukavu.
Cet atelier de formation poursuit trois objectifs principaux à savoir :
– Initier les prestataires des medias communautaires aux stratégies de soutien psycho-social des populations affectées par l’éruption volcanique et autres catastrophes naturelles,
– Renforcer les capacités des prestataires des radios communautaires sur le soutien psycho-social des populations affectées par l’éruption volcanique et autres catastrophes naturelles,
– Montrer, à partir des radios communautaires, un programme de soutien psycho-social des populations affectées par toute sorte de catastrophe naturelle.
A en croire Richard Matsipa de L’UNESCO/Bukavu, à travers cette formation, l’UNESCO par le truchement de sa section « éducation en urgence », veut voir les journalistes outillés faire du soutien psycho-social leur préoccupation et ainsi aider les populations victimes de ces catastrophes à se relever et cela à travers différents programmes de leurs radios communautaires, les populations.
« ..Bukavu est une ville exposée aux catastrophes naturelles et plus souvent, nous constatons que les populations victimes sont abandonnées lorsqu’il y a ces catastrophes. L’UNESCO a estimé qu’il fallait outiller les prestataires des radios communautaires compte tenu du rôle qu’ils jouent dans la communauté. Les populations victimes de ces catastrophes sont souvent traumatisées et à travers le tranches d’animations et autres programmes de la radio, les médias vont aider à cette population de se relever de ces catastrophe », a-t-il confié.
Parlant des catastrophes naturelles récurrents dans la ville de Bukavu, le chef des travaux Séraphin Cherubala qui est expert en communication et l’un des formateurs du jour a fait savoir que l’homme lui-même est à l’origine de tout ce que la ville connait en terme de catastrophe, « cela est dû par une mauvaise gestion de l’environnement », a-t-il martelé.
Il en a appelé la population à se conscientiser dans notamment les constructions anarchiques et sur des sites impropres, qui sont parfois à la base des incendies, éboulements, les inondations et autres formes des catastrophes naturelles à Bukavu.
La ministre provinciale de l’EPST Géneviève Mizumbi qui a officiellement ouvert ces assises qui se clôture ce mardi 24 août dit accorder une grande importance aux résolutions issues de cette formation et reste convaincu de l’apport significatif qu’apporteront les médias communautaires aux victimes de catastrophe à Bukavu.
Pascal Digadiga Ngabo/L’INTERVIEW.CD
cet article a été publié le 24 août 2021 11h28
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