Boma au Kongo-Central : Les Activités Socio-Économiques Paralysées par Deux Journées de Ville Morte

Boma au Kongo-Central : Les Activités Socio-Économiques Paralysées par Deux Journées de Ville Morte

Lundi 15 mai a marqué le début de deux journées de ville morte à Boma, dans la province du Kongo-Central. Cet appel, lancé par la société civile, a eu un impact significatif, paralysant une grande partie des activités socio-économiques de la ville. L’objectif ? Exiger la reprise des activités au port de Boma, une artère vitale pour l’économie locale.

L’impact de cet appel a été nettement visible ce lundi matin. Non seulement les écoles, mais aussi plusieurs services étatiques et para-étatiques sont restés fermés, malgré l’invitation du maire de Boma, formulée dans un communiqué du 12 mai, à la population de vaquer librement à ses occupations. Universités, grands marchés, et autres services ont ainsi gardé leurs portes closes.

Au-delà de la reprise des activités portuaires, cette mobilisation vise également à exiger l’application de l’arrêté du 23 janvier dernier. Cet arrêté stipule que le contrôle technique des véhicules doit uniquement être réalisé au port de Boma, une mesure qui, selon la société civile, souffre d’application.

Le coordonnateur de la société civile, Apollinaire Nsoka Ngimbi, a exprimé son inquiétude face à la situation. Selon lui, malgré les différentes dispositions prises par les autorités nationales et provinciales pour relancer les activités portuaires, leur mise en œuvre reste insatisfaisante.

Avec cette initiative de ville morte, la société civile de Boma espère attirer l’attention des autorités sur l’importance vitale du port pour l’économie locale et la nécessité d’appliquer les règlementations existantes. L’impact de ces deux journées sera déterminant pour la suite des événements.

Rédaction L’INTERVIEW.CD